Le Pôle métropolitain CAP Azur s’engage dans une démarche commune historique pour une gestion autonome du traitement des déchets

Jeudi 20 octobre 2022, à l’issue du Conseil du Pôle métropolitain CAP Azur, les intercommunalités Cannes Lérins, Sophia Antipolis, Pays de Grasse et Alpes d’Azur ont validé leur volonté forte de mutualiser leur gestion des déchets. Cette décision revêt trois objectifs majeurs : réduire les volumes de déchets, optimiser les équipements existants et installer ceux manquants pour traiter au meilleur coût et partager les ressources à l’échelle du territoire. Ainsi, cette démarche nouvelle et innovante vise à structurer une filière autonome complète de traitement et de valorisation des déchets à l’échelle de l’Ouest des Alpes-Maritimes.

Une ambition commune et concrète de gestion autonome des déchets  

Cette mutualisation des ressources pour structurer la filière complète de traitement et de gestion des déchets sur l’ensemble du bassin de vie se concrétisera par l’articulation des équipements déjà existants et la création de nouvelles structures.

À ce jour, le bassin métropolitain compte des équipements complémentaires de traitement des déchets avec : 

• une unité de valorisation énergétique à Antibes (gérée par le syndicat UNIVALOM) ; 
• un centre de tri départemental à Cannes (propriété de la Mairie de Cannes qui le met à disposition de l’Agglomération Cannes Lérins et du Syndicat Mixte d’Élimination des Déchets) ;
• un centre de valorisation organique au Broc (géré par le SMED) ; 
• une installation de stockage des déchets non dangereux à Bagnols-en-Forêt dont l’agglomération Cannes Lérins est un des fondateurs.

Trois projets majeurs, répartis de manière équilibrée sur le territoire du Pôle métropolitain, vont voir le jour :

• une unité de broyage des encombrants pour les transformer en combustible de substitution (CSR) ;
• une unité de valorisation énergétique ;
• une plateforme de tri et de valorisation des déchets verts.

Les atouts de cette démarche historique

Cette volonté d’autonomie en matière de traitement des déchets, construite sur l’anticipation de l’inflation énergétique actuelle et le développement de projets structurants, décarbonés et durables, revêt plusieurs atouts : 

Garantir les meilleurs coûts de gestion des déchets ;
Réduire l’impact carbone et environnemental : 

• en se dotant de techniques de traitement vertueuses et adaptées à chaque flux ;
• en limitant les transports de ces flux grâce à la proximité des équipements de la filière.

Produire de l’énergie (les déchets sont une ressource) pour les besoins des habitants en leur assurant des tarifs stables, et à ce titre inscrire CAP Azur sur le chemin de l’autonomie énergétique ;
S’assurer de l’indépendance vis-à-vis des opérateurs privés et publics.